mardi 26 avril 2011

La station spatiale internationale fabrique des tests sur l’ostéoporose

Deux cents experts sont réunis jusqu'à jeudi à Strasbourg pour plancher sur l'avenir de la Station spatiale internationale (ISS), où les différentes expériences réalisées ont permis des avancées scientifiques.

Vous vous demandez pour quelle raison je parle de l'ISS, qui est un exemple en matière de coopération internationale. Michael Simpson, président de l'Université internationale de l'espace (ISU), accueille sur son campus le symposium intitulé "ISS: maximiser le retour d'opérations prolongées". Je parle des futurs voyages spatiaux…

Les conférences rassemblent scientifiques, industriels et universitaires sur des thèmes aussi variés que l'astrobiologie, le système de fourniture d'oxygène dans la station orbitale ou les différentes expériences scientifiques réalisées à bord…et l’ostéoporose.

Des tests effectués sur les équipages lors de leurs longs séjours ont ainsi permis d'affirmer que l'ostéoporose n'était pas une affaire de sexe, a expliqué M. Simpson. Alors que sur Terre, les femmes sont cinq fois plus victimes de décalcification des os, les deux sexes sont atteints de la même façon au retour d'un séjour en apesanteur.

Le sexe n'est donc pas un facteur comme on l'a longtemps cru.

Mais alors les femmes ne souffriraient quasiment pas de l’ostéoporose dans l’espace ? Que pensez-vous de cette découverte scientifique ?

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